Barbe Jaune de Saint Pons

Levés encore tôt ce matin, nous avons profité du très beau temps pour poursuivre notre quête du trésor de Barbe Jaune.

Nous avons repéré sur la carte les baignoires de Vésole et avec l’indice du Géant borgne nous avons cherché la faille du rocher.

Tout en cherchant notre chemin, nous avons cueilli des fraises sauvages !

Au bout d’une demie heure de marche, nous avons entamé la descente dans les gorges de Vesole à la recherche des fameuses baignoires.

Nous les avons trouvées enfin, et nous n’avons pas pu nous empêcher de nous y baigner  tant le site était enchanteur !

Nous avons un peu décompressé, et nous nous sommes mis à la recherche d’un indice laissé par le Géant Borgne, compagnon de Barbe Jaune. Ce fut un échec. Alors pour éviter de perdre notre temps et nos nerfs, on a décidé de faire de la prospection dans la rivière !

Puis nous avons repris quelques forces grâce à un pique nique savoureux et nous voilà reparti à la recherche du deuxième message.

Pour mieux comprendre la psychologie des pirates de cette époque, nous nous sommes donné des nom sde marins redoutables. Jéjé la Mitraille et Enzo l’Asticot !

Au bout d’une demie heures de recherches infructueuses, c’est Jéjé la Mitraille qui trouva dans une faille de la falaise, un bâton de bois, dont un des deux bout était cacheté à la cire. A l’aide d’un couteau, nous sommes parvenus à en dégager un bout de tissu sur lequel est apparu un message.

Le message disait : « Là où est mon trésor, il y a aussi la source où coule l’eau de mon pastis ! »

Fiers et contents de cette nouvelle découverte nous avans pris un bain rafraichissant et nous avons admiré le paysage .

Nous sommes repartis vers 14 h 30 pêcher la truite dans le village de Fraisse sur Agout. La pêche fut bonne. De retour à Saint Pons, nous nous sommes dirigés vers la bibliothéque, pour retrouver le livre de messe de l’abbé Tayère. Sur son ordinateur, le responsable de la bibliothéque a fini par retrouver le livre. Mais il ne voulait pas qu’il sorte de la bibliothéque car c’est un livre précieux. Nous l’avons aidé à chercher dans les archives et Jéjé la Mitraille a trouver ce vieux livre orné de la croix des pirates.

Mais le livre était vide… aucun indice, alors Enzo l’Asricot appercut dans la doublure de la couverture, un bout de tissu qui dépassait. Au kuter, la doublure fut soigneusement détachée, et le méssage apparut !

Sur ce message : « Il y en a douze, et à la quatrième il y a la vérité ! »

Nous avons découvert des tétarts dans ce ruisseau !

Après de pareilles émotions, il était logique de s’offrir une petite douceur bien méritée.

Car comme dit le dicton des aventuriers : » la motivation doit être forte si l’on veut arriver au bout de l’aventure ! »

Cartes précises , boussole dernier cri… Rien n’est laissé au hasard !!!

En ce jour de juillet 2009, la grande aventure a débuté. Deux aventuriers débutants, ont décidé de relever le défi du pirate Barbe Jaune et de partir à la recherche de son trésor !

La soirée de dimanche fut consacrée au rassemblement de l’équipe et au collectage des informations sur le trésor de Barbe Jaune. Puis pour détendre les esprits, nous avons visionner le film « L’histoire sans fin ».

Et ce matin, nous étions debout de bonne heure pour partir à la recherche du trésor :

Notre attention fut retenue par un article de ce site ! Nous avons d’abord regardé sur une carte où pouvait se tenir le « Trou du diable ». Avec les documents à notre disposition, nous avons déduit que celui ci se trouvait à Saint Pons. Plus exactement dans l’extrémité du potager de Christiane.

Ce trou du Diable était très impressionnant, car rempli d’araignées et de serpents répugnants  et venimeux ! Il nous a fallu explorer jusqu’au bout ce long tunnel, sombre et humide. Malgré notre peur, nous avons ramener des indices ! Un rondin de bois et un crane d’animal sauvage.

A l’intérieur du rondin de bois, nous avons découvert un parchemin, usée et parfois effacé, mais nous avons recueilli de précieux indices. Une constellation d’étoile nous indique où se trouve les prochains messages.

Cet aprés midi nous avons découvert le premier message des 6 indices indispensables pour trouver le trésor.

Jusque là tout va très bien. Demain nous avons un programme chargé pour trouver les 5 indices manquants.

Nous vous tiendrons informé de nos trouvailles.

Diaporama de la journée

Album : journée de Lundi

13 images
Voir l'album

Jéjé et Enzo !!!

Plusieurs de ses compagnons témoignent que Barbe Jaune possédait de nombreuses Timbales en or massif, dans lesquelles il dégustait son fameux pastis. Pépé la science dit que jusqu’à sa mort, Barbe Jaune a gardé avec lui trois de ces timbales, la plus belle et la plus précieuse, Escaliboure était magique. Elle porte bonheur a celui qui la tient. Barbe Jaune l’aurait mis dans le coffre au trésor et par la même la chance l’aurait quitté, ce qui explique sa mort ! 

On sait aujourd’hui que le reste de l’équipage du Ricardo, avec à sa tête, Barbe Jaune, a séjourné dans une grotte préhistorique de Cornioux. Là les Pirates ont laissé surement des traces de leur passage et pourquoi pas des indices.

Ils ont, autour de la grotte construit des petites maisons sommaires où ils aimaient se cacher. Les gens du coin racontent qu’un des fidèles compagnons de Barbe Jaune aurait été vu juste après la mort de Barbe Jaune, au pied d’une croix, entrain de creuser et dissimuler un bout de bois !

Ce coéquipier de Barbe Jaune, du nom de Le Guinche,un breton de Brest,  est mort peu de temps après en confiant à l’abbé qui le confessait, le secret qui se trouvait au pied de cette croix ! Le curé garda le secret de la confession et inscrivit un mot dans son livre de messe ! Ce livre se trouverait peut être à la bibliothèque de Saint Pons de Thomières, mais personne ne l’a jamais vu !

Cet abbé s’appellait l’Abbé Tayère et vivait à Brassac !

C’est ici que fut caché le bateau de Barbe Jaune, de 1520 à 1530. En 1529, Barbe Jaune a vidé le bateau de son trésor pour se laisser porter par le Jaur et il sera retrouvé quelques temps plus tard, mort sur le bord de la rivière. La légende dit que c’est à trois mètres de son corps, au trou du diable, que le départ de l’énigme prend sa source.

Beaucoup de recherches ont étés faites pour retrouver le trou du diable, mais jamais personne n’a pu l’identifier !

En souvenir de Barbe Jaune, une queue de baleine a été sculptée au centre du bassin du Jaur pour rappeler la légende de Barbe Jaune, tuant une baleine en lui faisant boire un verre de son pastis personnel. On dit que le cétacé a agonisé plus de deux jours avant de rendre l’âme !

Le bateau de Barbe Jaune était orné d’un drapeau noir, bien connu des marins qui naviguaient au large des côtes, pour être le signe d’un bateau de pirate. Le Ricardo avait le sien, encore plus terrifiant, deux sabres encadrant une tête de mort !

Tout marin qui avait cette image de mort dans sa longue vue, comprenait qu’il n’aurait pas une longue vie !

Barbe Jaune avait fait dessiner son drapeau par un artiste pirate du nom d’Adopi, et lui avait demander de le faire à l’image de l’île où il est né…

Barbe Jaune est un pirate qui a terrorisé pendant plus de 25 années,au cours du 16 ème siècle,la Marine Marchande et la Marine Royale de la Méditerranée. Il avait un bateau nommé le Ricardo et un équipage d’une quarantaine de matelots et six mousses ! Les pirates buvaient du pastis, alors que les mousses buvaient de la bière. (D’où l’expression, s’envoyer une bonne mousse)

Lui et ses fidèles pirates n’hésiter pas à voler et à piller les bateaux des riches marchands des pays méditerranéens. D’Espagne jusque sur les cotes africaines il laissait derrière lui la désolation et des bateaux naufragés. Il faisait rarement des prisonniers, mais souvent il prenait les nobles en otage pour obtenir de grosses rançons… toujours en or !

En 1510, le roi François 1er, excédé par les méfaits des pirates de Barbe Jaune, décida de demander au  célèbre Corsaire Barberousse de mettre fin aux activités de ces bandits et de rétablir la tranquillité dans le Golfe du Lion !

Au bout de trois ans, Barberousse parvint à capturer Barbe Jaune et une partie de son équipage, lors d’une escale dans le vieux port de Gruissan. Tous les matelots capturés fûrent exécutés et Barbe Jaune fut jeté dans les geôles de la Tour de Gruissan, qui plus tard portera le nom de Tour Barberousse :

Son magnifique bateau, Le Ricardo, confisqué par la Marine Royale, fut amaré dans le vieux port de Gruissan et toute la population pouvait enfin voir ce bateau de légende qui terrorisait les plus vaillants marins.

Barbe Jaune restera sept ans prisonnier dans la Tour Barberousse, sans jamais avouer où il avait caché son fabuleux trésor de guerre.

Un matin de Juillet 1520, quatre anciens fidèles compagnons de Barbe Jaune aidèrent le pirate à s’évader de sa prison et à récupérer son bateau.

Le Ricardo ne pris pas le large comme ont pu le croire les corsaires du roi, mais il remonta la rivière l’Orb, puis fila le cour du Jaur pour venir s’échouer dans le petit hameau de Thomières ou vivait un certain Saint Pons. (Qui inventa la fameuse pierre).

Là il recrutèrent des petits paysans pour sortir leur bateau du lit de la rivière, et le cacher dans la grotte de la source du Jaur.

Les habitants de Saint Pons de Thomières, disent avoir entendus leurs ancètres parlaientd’un trésor que Barbe Jaune aurait caché dans la région. Au 18 éme siècle un certain Pléonasme, petit et nain, passa vingt ans de sa vie à chercher le trésor, mais il du y renoncer faute d’aide suffisante.

Aujourd’hui le trésor dort quelque part dans les montagnes et biens heureux seront ceux qui le trouveront.

Les pirates se dirigeaient en mer grâce au étoiles, et tout bon marin devait les connaître parfaitement pour ensuite retrouver leur route ! Ils avaient un outil pour situer les constellations qu’on appelle le sextant.

Les bons pirates étaient ceux qui maitriser parfaitement les outils de navigation et particulièrement le sextant :

Ainsi, pour donner un lieu précis sur  la planète, ils parlaient par constellations et position des étoiles dans le ciel. C’était une forme de langage d’initié, qui leur permettaient de ne jamais donner la localisation du repère de leur trésor !